FEED.
Cet anglicisme désigne, de manière un peu sèche, un flux de données. Mais le verbe to feed signifie également nourrir, alimenter, entretenir, remplir. Il existe une grande variété de feeds selon les usages et les outils digitaux utilisés.
Dans le cas de cet ouvrage, il s’agît du feed de mon compte Instagram. Certains l’appellent mon mur Instagram.
2020 : confinés. Continuer la lecture de « FEED – Livre photo »
Ce catalogue contient une sélection de plusieurs séries photographiques réalisées de 1984 à 2021, exposées au TAC / Territoire Art et Création lors du PODADA (octobre 2021)
Sous ce titre se trouvent réunies 37 années de travail photographique depuis mon arrivée en France en 1984. Durant cette longue période, en parallèle de ma vie professionnelle, j’ai toujours mené ce travail intime, que je considérais comme une riche et plaisante recherche sans but précis.
J’ai souhaité porter un regard critique dans le rétroviseur, dans l’espoir d’établir un pont esthétique et logique entre ces images du passé et les images en devenir.
Un constat : après le tri de milliers de clichés, le nombre de portraits dans cet ensemble s’avère infime.
Timidité ? Pudeur ? Le spectateur tranchera.
En revanche, la nature fut bien plus docile à aborder, moins changeante en apparence, plus extatique.
D’autre part, j’ai toujours été attiré par les natures mortes de l’urbain (escaliers, murs, fenêtres, portes, panneaux, rues…), ainsi que par les espaces intérieurs et leurs objets. Ce sont des micro-univers aux multiples variantes. Je vous propose ici une sélection d’images regroupées de manière arbitraire et non chronologique, comme le storyboard d’un film en cours de réalisation.
Comme hommage à l’actualité et clin d’œil final, le Mur Instagram est le seul espace où la couleur a trouvé sa place.
Ce recueil de photographies regroupe une série de portraits réalisés entre 1985 et 2013.
L’idée de départ était la suivante : pendant la fraction de seconde que dure la prise de vue le photographe ne voit pas.
Lors de cet exercice, c’est au tour du sujet photographié de ne pas voir celui qui le photographie.
Cette équité apparente car asymétrique nous rapproche poétiquement en tant qu’observateurs aveugles d’une réalité imaginée.
Que voit-il celui ou celle qui nous regarde les yeux fermés ?
Ce recueil de photographies est le résultat d’un premier voyage en Chine proposé par la galerie espagnole Arteaga afin de réaliser un documentaire vidéo de ses artistes en résidence à Pékin, qui allaient exposer ses travaux lors de l’Exposition Universelle de Shanghai 2010, dans le Pavillon Espagnol.
Ce fut ainsi entre Pékin et Shanghai que ces images sont apparues.
Elles se répondent ici les unes aux autres comme de petites histoires légères, presque vides.